Créé en 1880 à la demande de Monseigneur Rivet, évêque de Dijon, l’Orphelinat de Domois a évolué au cours des décennies mais reste toujours un établissement au service des enfants qui ont besoin d’aide et de soins, comme le voulait son fondateur l’abbé Jean François Chanlon. C’est sur les ruines de l’ancien sanctuaire de Notre Dame de Domois que l’abbé Chanlon construit, restaure et aménage les bâtiments que nous voyons aujourd’hui.
Le bâtiment principal, que l’on aperçoit de loin depuis la route de Seurre, date de 1935, avec au centre une vaste chapelle. Un des soucis de l’abbé Chanlon était de préparer les orphelins à la vie, de leur donner un métier. D’où la création de différents ateliers, dont l’imprimerie créée en 1892, la menuiserie, la forge, la cordonnerie ; une ferme permettait également l’apprentissage du travail de la terre.
En 1971 l’orphelinat devient laïque et prend le nom de « Foyer de Domois ». Les ateliers disparaissent. Il accueille des enfants relevant de soins médico-éducatifs. Puis en 1993 le « Foyer » devient « L’Institut Educatif et Thérapeutique ».
Le Clos de Domois est une propriété privée. Récemment une communauté religieuse « La Fraternité Sitio » a construit sur le site son prieuré, indépendamment du Clos.
Source : Marie-Françoise PETEL, maire de Fénay de 2001 à 2014